Chercheurs

Mise à jour : 18-09-2006

Cette page accueille les notices individuelles des chercheurs membres du REJ.

Aurélie Aubert est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris 8, membre du laboratoire CEMTI, chercheuse associée au LCP / CNRS. Auteur de La Société civile et ses médias, ses travaux portent sur la sociologie des publics médiatiques, le journalisme amateur et citoyen et les transformations actuelles des contenus médiatiques.

Dominique Augey est professeure en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paul Cézanne et dirige le master Média et communication Economique. Economiste de formation, elle est membre du Centre d’Analyse Economique, centre de recherche de la Faculté d’Economie Appliquée. Ses recherches portent sur l’analyse économique des médias sous deux axes principaux : -l’influence des médias sur la prise de décision économique et les politiques économiques, -la structure des marchés des médias. Son site.

Marc-François Bernier est professeur agrégé et coordonnateur du programme de journalisme à l’Université d’Ottawa. Journaliste pendant près de 20 ans, surtout en politique municipale et provinciale à Québec (Canada), l’auteur s’est impliqué dans plusieurs débats professionnels et a été corédacteur du Guide de déontologie de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Spécialiste de l’éthique et de la déontologie du journalisme, il détient un doctorat en science politique. Il est membre de l’équipe de recherche Pratiques novatrices en communication publique (PNCP) et publie le blogue MétaMédias. Il est l’auteur de Éthique et déontologie du journalisme, de L’ombudsman de Radio-Canada : Protecteur du public ou des journalistes ? et de Les Fantômes du parlement : l’utilité des sources anonymes chez les courriéristes parlementaires. Il œuvre également comme expert devant les tribunaux civils dans des litiges mettant en cause les pratiques journalistiques (diffamation, vie privée, sources anonymes, etc.).

Valérie Croissant est maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’Institut de la communication de l’Université Lumière LYON 2 et responsable de la 3ème année de Licence. Elle est membre du laboratoire ELICO . Ses travaux portent principalement sur la presse en ligne et la radio ainsi que la place du lecteur dans les pratiques professionnelles et les processus de production de l’information.

Béatrice Damian-Gaillard est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’IUT de Lannion (université de Rennes 1). Elle est membre du CRAPE. Ses recherches portent sur l’analyse des dispositifs d’organisation du travail des journalistes , la socio-économie des médias en lien avec la question du pluralisme de l’information, et sur les identités genrées dans les industries culturelles. Ses activités de recherche cherchent à articuler ces thèmes par l’observation des modalités de production des discours principalement journalistiques tant du point de vue des pratiques et des représentations des acteurs des industries culturelles, que de celui des contenus et des modalités de construction des publics.

François Demers est professeur titulaire au département d’information et de communication de l’Université Laval (ville de Québec, Canada) où il enseigne depuis 1980. Auparavant, il avait été journaliste professionnel pendant 15 ans. Il est membre de l’équipe de recherche Pratiques novatrices en communication publique (PNCP). Il y participe actuellement à une recherche financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (2009-20012) et intitulée : Les nouvelles stratégies de communication des organisations publiques, privées et associatives, face au déclin des médias généralistes. Il a été doyen de la Faculté des Arts de 1987 à 1996. Il a publié, en français, en anglais et en espagnol , plus de 80 chapitres de livres et articles dans des revues savantes. Il est le concepteur et l’animateur d’un cours à distance par Internet sur le journalisme-en-ligne. Sa page.

Benjamin Ferron est doctorant en science politique au Centre de Recherches sur l’Action Politique en Europe (CRAPE UMR 6051) depuis septembre 2004 et ATER en science politique à l’Université de Haute-Bretagne (sites de Rennes et Saint Brieuc). Sa thèse, s/d d’Erik Neveu (IEP de Rennes, CRAPE) et Clemencia Rodriguez (University of Oklahoma, Dt of Communication, OURMedia/NuestrosMedios), porte sur une comparaison de la production d’information « alternative » dans des situations de conflit (conflit israélo-palestinien et conflit au Chiapas). Il est co-initiateur et animateur du Alternative Media Global Project, un travail collaboratif qui vise à un recensement bibliographique, géographique et historique des médias alternatifs dans le monde.

Nathalie Fillion est chargée d’enseignement au département d’information et de communication de l’Université Laval (ville de Québec, Canada) et doctorante en communication publique dans cette même université. Sous la direction de François Demers, elle s’intéresse au film documentaire cinématographique en tant qu’acteur participant à la stimulation de débats publics.

Christophe Gimbert est maître de conférences associé au département Information-communication de l’IUT de Lannion (Université de Rennes 1), dont il est aussi directeur des études, et enseignant régulier du master « Journalisme, reportage et enquête » de l’IEP de Rennes. Il est membre du CRAPE et de M@rsouin. Il était auparavant journaliste de presse écrite et de télévision. Ses travaux s’intéressent aux normes et aux usages des genres rédactionnels journalistiques, à la sociodémographie des journalistes professionnels – en particulier autour du processus de féminisation de la profession – ainsi qu’aux processus de mise en œuvre du multisupports et à la question des convergences dans des groupes de presse et de communication.

Bernard Idelson est maître de conférences en sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de La Réunion.(département des sciences de l’information et de la communication) et membre du laboratoire LCF (UMR 8143 du CNRS). Auteur de Histoire des médias à la Réunion et co-auteur de Journalismes dans l’océan Indien, et de Paroles d’outre-mer, ses travaux portent sur l’histoire et les transformations du journalisme au sein d’espaces publics locaux et régionaux.

Valérie Jeanne-Perrier est maître de conférences au CELSA, Université de Paris IV-Sorbonne/ membre du Gripic (Groupe de recherche interdisciplinaire sur les processus de l’information et de la communication). Responsable de formations en master 2 en ressources humaines et communication, et associée à l’école de journalisme du CELSA, ses interventions portent notamment sur les mutations professionnelles et éditoriales dans les médias et les organisations en général, mutations entre autres liées à l’utilisation des outils informatisés comme sources et ressources d’écriture et de structuration de la production de l’information et du travail en général. Cette problématique des transformations des processus d’écriture et des formes éditoriales impactant les professions et les organisations traverse l’ensemble de ses travaux, qu’ils touchent directement ou non au journalisme. Les questions de l’utilisation des « réseaux sociaux » dans les trajectoires professionnelles et la mobilisation de formes éditoriales innovantes dans les processus de définitions des métiers des médias structurent ses travaux les plus récents. Sa perspective croise approches sociologiques, économiques, historiques et sémiologiques. Dans la perspective de la préparation à son habilitation à diriger des recherches, elle souhaite approfondir la notion de « cadres de l’interaction » telle que posée par Erving Goffman. Elle prépare également deux ouvrages : l’un sur les réseaux sociaux et le journalisme, l’autre sur les usages projetés des liseuses dans le domaine des médias.

Zélia Leal Adghirni est professeur/chercheur au Département de Journalisme à la Faculté de Communication à l’Université de Brasilia depuis 1993. Auparavant elle avait été journaliste professionnelle pendant 20 ans au Brésil et à l’étranger (Maroc, France). Elle est membre fondatrice de la Société Brésilienne de Recherche en Journalisme (SBPJor), de la Société Interdisciplinaire d’ Etudes en Communication (INTERCOM) et du Groupe de Recherche de l’Association des Programmes Universitaires en Communication (COMPOS) et du Réseau d’études en Journalisme (REJ). Chercheur attaché au CNPq (Conseil National de Recherche Scientifique), elle travaille actuellement sur les transformations dans le journalisme à partir des nouvelles technologies (notamment les blogs journalistiques). Voir CV Lattes/CNPq.

Florence Le Cam est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, responsable du DUT Journalisme à l’I.U.T de Lannion (Université de Rennes 1) et membre du CRAPE et de M@rsouin. Spécialisée dans les études sur le journalisme, elle est l’auteur d’un ouvrage Le journalisme imaginé. Histoire d’un projet professionnel au Québec (2009) et poursuit ses recherches sur les rapports entre journalistes et nouvelles technologies. Elle mène actuellement (2010-2011) une recherche sur la socialisation des journalistes en ligne.

Marie-Christine Lipani Vaissade, ancienne journaliste professionnelle, est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 où elle enseigne le droit de la presse, l’économie des médias et l’écriture journalistique. Elle est également responsable pédagogique des stages en entreprises. Ses recherches portent notamment sur la manière dont les jeunes lecteurs se sont approprié la presse quotidienne gratuite, et sur les attentes des jeunes en matière d’information. Elle travaille également sur les transformations de la presse quotidienne régionale, les questions éthiques et déontologiques, la formation des journalistes et tout récemment sur la critique des médias et les discours des journalistes sur le journalisme. Elle préside le Centre d’Etudes sur les Jeunes et les Médias (CEJEM), une association à vocation scientifique, s’intéressant aux pratiques médiatiques des jeunes, réunissant des chercheurs, des professionnels et des enseignants. Cette association édite une revue : Jeunes et Médias, les Cahiers Francophones de l’Education aux Médias.

Nicolas Pélissier est maître de conférences habilité à diriger des recherches en sciences de l’information et de la communication, IUT information-communication, option journalisme, Université de Nice Sophia Antipolis. Il est également co-directeur du master II recherche en sciences de l’information et de la communication et responsable des questions éditoriales au laboratoire I3M de cette même université. Directeur de la collection « Communication et civlisation » aux Editions l’Harmattan, il est membre du comité scientifique de la revue Quaderni (Université Paris 1 Sorbonne). Co-auteur de cinq ouvrages collectifs publiés aux Editions l’Harmattan, il est l’auteur d’une série d’articles portant sur les transformations du journalisme suscitées par les réseaux numériques. Il a notamment coordonné, avec Florence Le Cam et Valérie Perrier, les numéros 137 et 138 de la revue « Réseaux » portant sur les blogs et l’autopublication.

Fábio Henrique Pereira est maître de conférences en Communication à l’Universite de Brasilia. Il est par ailleurs attaché au Núcleo de Estudos Sobre Mídia e Política – Nemp, où il travaille comme rédacteur de l’observatoire des médias Mídia&Política. Ses recherches portent sur les pratiques journalistiques et newsmaking et sur l’identité professionelle des journalistes. Sa thèse est intitulée ‘Les journalistes-intellectuels au Brésil’. Son CV en ligne (an anglais).

Franck Rebillard est Professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Ses enseignements portent sur la socio-économie des médias et de l’internet ainsi que sur les évolutions de l’espace public dans le contexte du numérique. Ses travaux de recherche, menés principalement depuis le laboratoire CIM (Communication – Information – Médias), traitent plus directement du journalisme en ligne. Auteur d’un ouvrage sur le Web 2.0 (L’Harmattan, 2007), Franck Rebillard a publié plusieurs articles dans des revues scientifiques francophones (Communication et Langages, Mots, Réseaux,…) et anglophones (Media, Culture and Society, New Media and Society). Il dirige actuellement le programme IPRI – Internet, pluralisme et redondance de l’information, soutenu par l’Agence nationale de la recherche pour la période 2009-2012. A compter de l’automne 2010, il dirigera également un programme de recherche consacré aux relations entre infomédiaires et éditeurs de presse (Ministère de la Culture et de la Communication, 2010-2011) et sera partenaire de la mise en place d’un Observatoire Transmédias (INA / ANR, 2010-2013).

Roselyne Ringoot est maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Institut d’études politiques de Rennes. Elle est responsable du master Journalisme dans l’espace public et directrice adjointe du CRAPE. Ses travaux portent sur la dimension discursive du journalisme : écriture journalistique, genres rédactionnels, identité éditoriale, ethos journalistique. Elle mène par ailleurs une réflexion critique sur les cadres théoriques mobilisés dans les études sur le journalisme et propose une approche du journalisme en termes de dispersion ordonnée qui permet de saisir les transformations du journalisme en bousculant l’ opposition entre profession et non-profession, et en mettant en tension ordre et désordre du discours. (voir notamment Le journalisme en invention).

Denis Ruellan est professeur des universités à l’I.U.T de Lannion (Université Rennes 1), membre du GIS M@rsouin (groupe de laboratoires étudiant l’internet) et du laboratoire CRAPE (Équipe « Journalisme et espace public » . Il s’intéresse aux transformations du journalisme et du métier de journaliste. Il travaille actuellement à la place du discours moral dans la construction identitaire. Auteur et co-auteur d’ouvrages, il a notamment publié Le professionnalisme du flou, Les « pro » du journalisme, Journal local et réseaux informatiques, Devenir journalistes.
Page professionnelle

Francisco Sant’Anna est un journaliste et documentariste brésilien à la TV Senado à Brasília. Docteur en Sciences de l’information et de la communication de l’Université de ennes 1. Docteur de l’Université de Rennes 1 (octobre 2007), son principal travail de recherche, intitulé Média de source : un nouvel acteur sur la scène journalistique brésilienne, se concentre sur l’émergence des supports de communication gérés par les sources. Membre du CRAPE, il est par ailleurs attaché au Núcleo de Estudos sobre Mídia e Política – Nemp-UnB de l’Universidade de Brasília et au laboratoire de recherche Sociedade e Jornalismo – Sojor, du programme de post graduation (3eme cycle) de la Faculdade de Comunicação de l’Universidade de Brasília. Son site. http://chicosantannaeainfocom.blogspot.com/

Nikos Smyrnaios est maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, membre du laboratoire LERASS (Laboratoire d’Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales). Ses recherches portent sur les enjeux sociaux de l’apparition des NTIC et notamment de l’internet grand public. Ses principaux axes de travail sont la constitution d’une offre de biens et de services d’information par les biais des réseaux interactifs de la part des industriels de la communication, les stratégies des acteurs impliqués dans le secteur de l’information, les enjeux économiques et éditoriaux du passage des médias sur l’internet et les mutations des pratiques journalistiques. Il enseigne actuellement à l’IUT de Toulouse, Université Paul Sabatier Toulouse 3. Son site

William Spano est maître de conférences à l’Institut de la Communication de l’université Lumière de Lyon 2, et membre de l’Équipe Lyonnaise en Information et COmmunication (ELICO). Ses travaux portent sur l’étude des supports appartenant aux médias traditionnels, mais aussi aux associations, aux collectivités territoriales et surtout aux entreprises (notamment les distributeurs de produits culturels). Ses recherches portent également sur les pratiques journalistiques à travers l’étude des documents de travail de ces professionnels (agenda, notes…).

Jean François Tétu est professeur émérite à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, Il a mis sur pied et dirigé l’équipe Médias et Identités, puis l’équipe de recherche de Lyon en information et communication (ELICO). Ses recherches portent d’abord sur le journalisme et l’analyse du discours des médias (co-auteur, avec M. Mouillaud, du Journal Quotidien, et co-fondateur, avec S. Bonnafous, Y. Lavoinne et J. Mouchon, du groupe GRAM). Ancien directeur de l’UFR SIC de l’université Grenoble 3, et ancien président du CNU (SIC), il est aussi professeur associé au réseau Orbicom des chaires Unesco en communication. Il poursuit des recherches sur la communication et le développement. Une trentaine d’articles sont disponibles en archives ouvertes à l’université Lyon 2.

Daniel Thierry est maître de conférences en information et communication à l’I.U.T de Lannion (Université de Rennes 1) et membre du CRAPE et de M@rsouin. Il s’intéresse aux transformations des métiers en lien avec les TIC et notamment avec l’interactivité. Il a conduit la publication et a participé des ouvrages collectifs sur ces questions.

Annelise Touboul est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Institut de la communication de l’université Lyon 2. Elle est membre de l’Équipe de recherche Lyonnaise en Information COmmunication, ELICO. L’essentiel de son travail de recherche porte sur l’analyse du discours de l’information journalistique, plus particulièrement sur les supports imprimés et sur le Web. Les recherches les plus récentes questionnent les formes d’interactivité des sites de presse .

Olivier Trédan est doctorant en information et communication à l’I.U.T de Lannion (Université de Rennes 1) sous la direction de Denis Ruellan, et membre du CRAPE et de M@rsouin. Sa thèse porte sur les pratiques d’auto-publication en ligne d’un public jeune. Il s’intéresse par ailleurs aux discours et représentations sur l’émergence d’un « journalisme citoyen ».
Son blog

Bénédicte Toullec est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’IUT Nancy Charlemagne. Elle est membre du laboratoire CREM de l’Université Nancy 2 et membre associée du CRAPE. Elle s’intéresse aux processus d’innovation, notamment liés à la presse en ligne, et à l’impact que ces changements peuvent occasionner dans les relations reliant les différents acteurs producteurs d’information du territoire local. Dans cette dynamique, elle focalise plus particulièrement son attention sur les médiatisations de l’objet culturel.

Jean-Michel Utard est maître de conférences HDR en sciences de l’information et de la communication, directeur du département Information-Communication de l’IUT Robert Schuman de l’Université Strasbourg 3. Il est membre du laboratoire Prisme-GSPE, UMR 7012 dont il anime l’axe de recherche sur « La transformation des modes de médiation publique en Europe », et co-animateur du GRAM. Ses recherches portent sur l’étude du discours des médias, et analysent principalement les formes émergentes d’un discours d’information sur l’Europe, aussi bien dans les médias nationaux que transnationaux, ainsi que dans les multiples dispositifs de communication, institutionnels ou non, qui ambitionnent de produire un espace public européen.

Thierry Watine est professeur agrégé au département d’Information et de communication de l’Université Laval à Québec où il enseigne depuis 1998. Journaliste en France, puis directeur des études et de la recherche à l’École supérieure de journalisme de Lille, il est aujourd’hui directeur des programmes de journalisme international, économique et scientifique au 2e cycle à l’Université Laval. Fondateur et rédacteur en chef de la revue semestrielle Les Cahiers du journalisme depuis 1996, il coordonne également le Groupe de recherche sur les pratiques novatrices en communication publique dont le principal chantier porte actuellement sur « les perceptions et les attentes des publics face à l’identité plurielle des messages médiatiques ». Il vient d’obtenir un financement du Centre de recherches en sciences humaines du Canada pour un projet intitulé : « Hybridation et redéfinition des catégories médiatiques et des genres journalistiques : le cas de la presse de référence dans trois contextes différents (Le Devoir, Le Monde, Le Soir) » (CRSH, 2007-2011). Membre du Comité scientifique de l’ESJ-Lille et du Réseau international Théophraste, il a récemment dirigé deux ouvrages collectifs aux Presses de l’Université Laval : Médias et milieux francophones (2006) et Pratiques novatrices en communication publique (2005).

Barbara Witte est professeure de journalisme à la Hochschule Bremen et dirige la filière d’étude ‘Internationaler Studiengang Fachjournalistik’. Auparavant elle était journaliste professionnelle pendant près de 20 ans surtout à la télévision et à la radio en Allemagne. Elle est membre de la DGPuK. (Société allemande pour la communication, les medias et le journalisme) Ses recherches portent sur l’analyse du public, les nouveaux médias et les liens entre la politique et les medias. La question centrale qui guide ses recherches est de savoir dans quelle mesure des possibilités ou impossibilités d’une politique participative résultent du changement technique et social et quel rôle le journalisme joue dans ce contexte.

Eliane Wolff est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication au département Info com <http://departements.univ-reunion.fr/infocom/> de l’Université de la Réunion et membre du LCF– UMR 8143 associée au CNRS. Ses recherches ont porté sur l’émergence de l’espace public sur les scènes urbaine, médiatique et scolaire. Elle travaille actuellement sur les communications médiatisées et les contextes de réception des médias et des TIC en privilégiant une approche d’inspiration ethnographique. Co-écrit avec Michel WATIN, son dernier ouvrage La Réunion, une île en mutation, évoque une société insulaire encore marquée par sa douloureuse histoire coloniale, mais qui, via des modernités réunionnaises données à voir ici, invente et bricole chaque jour sa façon d’être au monde. Page professionnelle.

Adeline Wrona est maître de conférences HDR en sciences de l’information et la communication au Celsa, Université Paris-Sorbonne. Responsable du master de journalisme, elle fait partie du GRIPIC,où ses travaux portent sur l’analyse du récit journalistique, et plus particulièrement sur les croisements entre littérature et journalisme, aux XIXe et XXe siècles. Elle a soutenu en juin 2010 une habilitation à diriger des recherches sur le genre du portrait de presse, et lance en janvier 2011, chez Garnier-Flammarion, une collection consacrée aux œuvres des « Écrivains journalistes » (trois premiers volumes à paraître : Zola, Baudelaire, Gautier).

Armando Zacarías Castillo est actuellement directeur du Departamento de Estudios de la Comunicación Social (DECS) de l’Université de Guadalajara, au Mexique. Docteur de l’Université Paris 8, sous la direction de M. Armand Mattelart, sa thèse a porté sur : La construction de la réalité à partir de l’information journalistique, le cas du Mexique. Intellectuels-académiques et journalistes. Il participe au programme de DEA en Communication au sein du DECS, ainsi que dans le programme de Licence en Communication Publique. En même temps il fait partie du corps enseignants du DEA en Sciences Sociales de l’université de Guadalajara. Les lignes générales de son travail portent sur : l’analyse des rapports entre l’académie et le journalisme au Mexique, la construction sociale de la réalité par la médiation journalistique et les rapports entre communication et politique.