Les écrivains-journalistes

01-02-2011

La revue Textyles, la Revue des lettres belges de langue française, annonce la parution de son dernier numéro portant sur les écrivains-journalistes, un dossier dirigé par Paul Aron.

On connaît la phrase célèbre d’Oscar Wilde : « le journalisme est illisible et […] la littérature n’est pas lue ». Cette citation illustre la concurrence, qui s’installe au xixe siècle, entre deux pratiques de l’écrit imprimé. Or, la séparation entre littérature et journalisme est essentiellement affaire de discours et de représentations, mais elle ne résiste guère aux faits : dès lors qu’on prend en compte l’ensemble de la production littéraire d’une époque, on s’aperçoit que les frontières entre les sphères littéraire et médiatique s’estompent et cèdent la place à un continuum de pratiques difficilement séparables.

C’est cet espace continu que la présente livraison de Textyles se propose d’explorer. Ce numéro, consacré aux écrivains-journalistes, vise à montrer que la vie littéraire est un ensemble complexe dans lequel interviennent des textes de tous types. Certains ont été considérés comme littéraires, d’autres ont été oubliés parce que relevant de la seule actualité. Les saisir de façon conjointe tend à renouveler le corpus et donc à déplacer des frontières : tel le rôle de ceux qui croient que la littérature est une matière vivante et non le reliquaire des beautés défuntes.

Le sommaire est annoncé sur le site de Fabula.

La revue est diffusée par Le Cri Editeur.